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http://livres.alicebailey.ovh/traite_sur_la_magie_blanche.pdf LE SENTIER DU DISCIPLE S'il regarde en arrière, il ne voit que les brouillards et les miasmes de l'illusion et n'y porte aucun intérêt. S'il regarde en avant, il aperçoit une lumière lointaine qui l'attire, mais il ne peut encore distinguer ce que révèle cette lumière. S'il regarde autour de soi, il ne voit que des formes changeantes et l'aspect forme de la vie. S'il regarde à l'intérieur, il voit les ombres au lieu de la lumière et il se rend compte des imperfections à écarter avant d'atteindre la lumière lointaine et lui permettre de pénétrer en lui ; il se reconnaît alors comme étant la lumière même, il avance dans cette lumière et la transmet à autrui. Il est peut-être bien de rappeler que le stade de discipulat est, de bien des manières, la partie la plus difficile de toute l'échelle de l'évolution. L'ange solaire est sans cesse en méditation profonde. Les impulsions d'énergie émanant de lui augmentent leur intensité [4@62] vibratoire et se font de plus en plus puissantes. L'énergie influence aussi de plus en plus les formes par lesquelles l'âme cherche à s'exprimer et qu'elle tente de maîtriser.
Cela m'amène à prendre en considération le septième point de mon analyse de la première règle. J'ai dit : "La méditation de l'âme est de nature rythmique et cyclique, comme tout dans le cosmos. L'âme respire et, par-là, sa forme vit". La nature rythmique de la méditation ne doit pas être ignorée dans la vie de l'aspirant. Le flux et le reflux existent dans toute la nature et les marées nous offrent une merveilleuse image de la loi éternelle. En s'adaptant aux marées de la vie de l'âme, l'aspirant commence à comprendre qu'un flux vitalisant et stimulant est toujours suivi d'un reflux, aussi certain et inévitable que les lois immuables de la nature. Ce flux et ce reflux se retrouvent dans le processus de la mort et de l'incarnation. Ils se remarquent aussi dans le processus des vies d'un homme, car certaines vies peuvent sembler statiques et sans événement notable, lentes et inertes, du point de vue de l'expérience de l'âme, tandis que d'autres sont vibrantes, riches en expériences et en progrès. Vous tous devez vous en souvenir lorsque vous cherchez à aider les autres à vivre correctement. Sont-ils dans le reflux, ou sont-ils portés par la marée montante de l'énergie de l'âme ? Traversent-ils une période de repos temporaire, préparatoire à une impulsion et un effort plus grands ? Votre rôle serait alors de renforcer et de stabiliser en eux la capacité de "demeurer dans l'être spirituel". Ou subissent-ils un influx cyclique de forces ? Dans ce cas, celui qui travaille spirituellement doit chercher à trouver la juste direction et la juste utilisation de l'énergie car, mal dirigée, elle risquerait d'aboutir à l'échec, alors qu'utilisée sagement, elle rendra un service précieux et fécond. Ces pensées trouvent aussi leur application dans l'étude des grands cycles de l'humanité et conduisent à des découvertes [4@63] intéressantes. En outre, et c'est de grande importance pour nous, ces impulsions cycliques sont, dans la vie du disciple, plus fréquentes, plus rapides et plus puissantes que dans la vie de l'homme ordinaire. Elles se succèdent avec une rapidité déconcertante. L'expérience de la montagne et de la vallée du mystique n'est qu'un mode d'expression de ce flux et de ce reflux d'énergie. Parfois, le disciple avance dans la pleine lumière et d'autres fois il est plongé dans la nuit obscure. Tantôt il connaît la joie de la communion, tantôt tout devient morne et stérile. Son service est souvent une expérience fructueuse et satisfaisante, où il semble arriver à aider réellement ; à d'autres moments, il sent n'avoir rien à offrir, son service lui apparaît aride et sans résultats. Tout est clair certains jours et il se croit au faîte d'une montagne, admirant un paysage ensoleillé, où tout baigne dans la clarté. Il sait qu'il est fils de Dieu. Puis, des nuages apparaissent, il doute de tout et ne sait plus rien. En plein soleil, il est presque accablé par la luminosité et la chaleur de ses rayons et il se demande combien de temps dureront l'instabilité de cette expérience et l'alternance violente des contraires. Cependant, après avoir compris qu'il voit les effets des impulsions cycliques et celui de la méditation de l'âme sur sa personnalité, la signification lui devient plus claire et il réalise que c'est l'aspect forme qui réagit imparfaitement et irrégulièrement à l'énergie. Il apprend que s'il s'identifie à la conscience de l'âme et atteint, à volonté, la "grande altitude", les fluctuations de la vie de la forme ne le toucheront plus. Il perçoit alors le sentier, "étroit comme le fil du rasoir", qui conduit du plan de la vie physique au royaume de l'âme et il trouve que, s'il peut le suivre fermement, il ira du monde toujours changeant des sens dans la claire lumière du jour, dans le monde de la réalité.[4@64] L'aspect forme de la vie devient simplement pour lui le champ du service et non celui de la perception sensorielle. Que l'étudiant réfléchisse à cette phrase et qu'il vise à vivre comme âme. Il verra alors les impulsions cycliques, émanant de l'âme, comme des impulsions dont il est lui-même responsable ; il se saura la cause initiale, et ne sera plus sujet à leurs effets. D'un autre point de vue, on voit deux facteurs, la respiration et la forme qu'elle anime et rend active. Une étude attentive montre que, depuis des siècles, nous nous sommes identifiés à la forme ; nous avons mis l'accent sur les effets de l'activité, sans comprendre la nature de la respiration, ni connaître l'entité qui respire. Maintenant, nous nous occupons de cette entité qui, respirant rythmiquement, conduit la forme à agir et à se diriger correctement. Tel est notre objectif. Une juste compréhension est toutefois nécessaire si nous voulons juger intelligemment notre tâche et ses effets. |
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Les 5 initiations ** La fete de Wesak. Bouddha ** Le livre d'Urantia